Lorsqu’un employeur a l’intention de congédier le licenciement économique d’un employé, il est parfois nécessaire de lui offrir un contrat de sécurité de l’emploi, plus communément appelé CSP .
Un employé qui se voit proposer un tel régime n’a aucune obligation d’y consentir. Pour les aider à choisir s’ils souhaitent adhérer à cet accord, LegalVision prend soin de faire le point sur les avantages et les inconvénients de ce CSP.
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Plan de l'article
- I/CSP : Qu’est-ce que le contrat de sécurité professionnelle ?
- II/Acceptation du contrat de sécurité professionnelle : avantages et inconvénients
I/CSP : Qu’est-ce que le contrat de sécurité professionnelle ?
Le contrat de sécurité professionnelle a pour but d’organiser efficacement et rapidement le retour à l’emploi d’un employé dont la démission pour des raisons économiques est envisagée.
A) CSP : Quelles sont les entreprises concernées ?
Il convient de noter que toutes les entreprises n’ont pas besoin de présenter un tel contrat à leurs employés.
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En effet, le CSP n’est proposé qu’à ceux dont la redondance économique est prévue dans :
- les entreprises comptant moins de 1000 employés ;
- Ou ceux qui sont en réorganisation judiciaire ou même en liquidation judiciaire .
Lorsque le nombre d’employés qui composent l’entreprise dépasse 1000, la licence de reclassement remplacera ce contrat de sécurité professionnelle.
B) CSP : Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Le contrat de sécurité professionnelle s’adresse aux employés qui remplissent un certain nombre de conditions :
- Tout d’abord, il doit appartenir à l’une des sociétés susmentionnées.
- Deuxièmement, il est nécessairement nécessaire que votre démission par des raisons économiques doivent être prises en compte.
- En outre, il devrait être le bénéficiaire de l’aide Return to Job Assistance (RARE) , qui est le nom de l’allocation de chômage.
Pour avoir droit aux allocations de chômage, le travailleur doit notamment :
- avoir travaillé et cotisé au moins 88 jours ou 610 heures au cours des 28 mois précédant la résiliation du contrat si vous avez moins de 53 ans. Cette durée est de 36 mois s’il a plus de 53 ans ;
- être en mesure de maintenir un emploi. L’employé peut rejoindre le CSP même s’il est en congé de maladie ou en congé de maternité ;
- n’ont pas atteint l’âge légal de la retraite ;
- vivre en pour France.
C) CSP : Comment devrait-on le proposer à l’employé ?
Lorsque l’employeur prévoit un licenciement économique, il peut proposer l’adhésion au CSP à divers points de la procédure :
- pendant l’ entretien préalable à la démission ;
- Si le licenciement est soumis à la procédure d’information ou de consultation des représentants du personnel, la proposition sera faite à la fin de la dernière réunion ;
- Dans le cas d’un plan de protection de l’emploi existant , la proposition du CSP est faite après notification par Directe de sa décision d’enregistrement.
- Enfin, en cas de congé de maternité , le contrat sera reporté au plus tard le lendemain de la reprise.
Si l’employeur n’offre pas le contrat de professionnalisation à l’employé, Pôle Emploi le fera.
Dès que le CSP lui est présenté, l’employé devra remplir un reçu qu’il doit remettre à son employeur. Ce formulaire CSP garantit qu’il l’a reçu tout en spécifiant votre temps de réflexion.
L’employé dispose d’un Période de refroidissement de 21 jours à partir du lendemain de la réception du CSP pour participer ou non. Pendant ce temps, l’employé, s’il souhaite des informations détaillées sur cet outil, ne doit pas hésiter à se rendre chez Pôle Emploi.
Deuxièmement, dans le cas d’un travailleur protégé, sa démission doit avoir été autorisée par la Direction . Le délai est le même, mais il peut être prolongé jusqu’au lendemain de la notification de la décision de la directive à l’employeur.
Un fonctionnaire qui a rejoint un CSP conserve le droit de contester la validité de sa démission économique devant le Conseil Prud’homme.
Quels sont les effets du refus du CSP ? Si le travailleur refuse le CSP ou ne répond pas dans un délai de 21 jours, il sera licencié pour des raisons économiques, conformément à la procédure prévue par le Code du travail. Il bénéficiera de l’AER s’il remplit les conditions.
II/Acceptation du contrat de sécurité professionnelle : avantages et inconvénients
A) Contrat de sécurité professionnelle et paiement de résiliation
Le contrat de travail est immédiatement résilié dès que l’employé rejoint le CSP.
En ce qui concerne l’indemnité d’avertissement :
- Un employé qui a plus d’un an de service n’aura pas droit à l’allocation compensatoire d’avertissement . Il existe cependant un cas où l’employé peut le récupérer. S’il avait refusé d’adhérer au CSP et que, à ce titre, une subvention supérieure à 3 mois de salaire aurait été allouée, alors l’excédent lui est restitué.
- Un employé dont l’ancienneté est inférieure à un an recevra l’ indemnité de préavis intégrale.
En ce qui concerne l’indemnité pour rupture de contrat, un employé qui est titulaire d’un contrat et qui est âgé de 8 mois L’ancienneté ininterrompue avec le même employeur a droit à une indemnisation pour licenciement légal . En outre, il reçoit d’autres indemnités de compensation, telles que des indemnités de congé payé, etc.
B) Subventions CSP et sécurité professionnelle
L’adhésion au contrat CSP vous permet d’avoir droit à une allocation de chômage spécifique autre que l’AER : l’Occupational Safety Benefit (ASP) .
Les employés ayant une ancienneté supérieure à 12 mois doivent être distingués des autres employés.
- Employés âgés de moins d’un an : recevront un ASP égal à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (RARE)
- Employé ayant au moins un an d’ancienneté : pendant une période de 12 mois, l’employé licencié reçoit des allocations de sécurité au travail correspondant à 75 % du salaire journal de référence. Le salaire de référence est celui des 12 derniers mois de salaire soumis à des cotisations d’assurance-chômage. Ainsi, le paiement de la résiliation ou même de l’indemnisation des congés payés est exclu.
De plus, dans ce second cas, le PSA quotidien ne peut être inférieur à :
- le retour à l’allocation d’aide à l’emploi qu’il aurait pu demander s’il refusait de consentir à la sécurité professionnelle ;
- non pas à la « formation » de l’AER (aide versée aux personnes à la recherche d’un emploi en formation) équivalant à 20,91€ par jour.
Dans les deux cas, un autre avantage est qu’il n’y a pas de délai d’attente entre la rupture du contrat de travail et le paiement du PAS. En fait, les AP sont payés après avoir rejoint le CSP. Toutefois, l’AER est payé après une période d’attente particulièrement calculée en fonction du montant des indemnités versées.
Comme moi, bénéficiez de l’ASP ?
L’employé bénéficiant de l’ASP doit remplir le formulaire de demande d’indemnités de sécurité au travail auquel il doit joindre le certificat de l’employeur, une copie de la carte d’assurance maladie (c’est-à-dire sa carte de vie) et un document d’identité.
Attention, le bénéficiaire doit également mettre à jour sa situation avant le 15 de chaque mois au Pôle Emploi. Cette mise à jour est effectuée en ligne.
Quand le paiement du PSA est-il suspendu ?
Le paiement du PSA peut être :
- Suspendu temporairement en cas de congé de maternité ou de congé de maladie. Il est également temporairement suspendu si le bénéficiaire retourne à un emploi (travail fixe ou temporaire d’une durée de 3 jours et 6 mois, par exemple). La durée du CSP ne sera pas reportée en raison de ces périodes de travail périodiques. Sur Toutefois, en cas de violation de cet accord, il est possible de bénéficier de l’ASP.
- Ou définitivement, lorsque le bénéficiaire atteint l’âge légal de départ à la retraite. Mais aussi si vous ne respectez pas vos obligations en vertu du CSP. C’est-à-dire que s’il ne semble pas y avoir d’actions de reclassement sans raison légitime, il ne met pas à jour votre poste de travail ou refuse un stage sans raison, par exemple. Cette suspension est également définitive si un CDI est signé. Mais également en cas de signature d’un CDD ou d’une TTC moins de 3 jours ou plus de 6 mois. Enfin, l’acquisition ou la création d’une entreprise va irrémédiablement perturber l’ASP.
C) CSP et soutien à la reprise de l’emploi
respect d’un contrat de sécurité professionnelle entraîne une violation du contrat de travail. Ainsi, le salarié modifiera son statut et endossera le stagiaire en formation Le professionnel.
Ainsi, pendant 12 mois, il sera accompagné individuellement dans votre recherche d’emploi par Pôle Emploi ou un autre opérateur agréé.
Dans les 8 jours suivant le début du contrat de sécurité professionnelle, un entretien individuel prééquilibré est organisé pour les employés membres. Dans ce dernier cas, vos compétences et vos orientations professionnelles seront évaluées. Grâce à ces évaluations, un plan de sécurité professionnel personnalisé sera identifié.
Les employés de Pole peuvent proposer plusieurs actions, telles que :
- Une évaluation des compétences,
- Assistance à la rédaction de CV/formation dans les entretiens d’embauche,
- Formations/stages,
- Ou une validation de l’expérience (VAE).
D) Reprise d’activité et CSP
Lorsque l’employé, pendant le contrat CSP, reprend une activité sous :
- Un DSC ou TTC avec durée comprise entre trois jours et 6 mois. À la fin de cela, l’employé sera de nouveau sauvegardé jusqu’à l’expiration de votre CSP. S’ils sont terminés à partir du 7e mois, la durée initiale du CSP peut être prolongée d’un maximum de 3 mois.
- CDI, CDD ou TTC de moins de 3 jours ou plus de 6 mois/création ou acquisition d’une société . Le CSP est fermé. Ainsi, le suivi offert à l’employé cessera définitivement. En cas de résiliation du contrat, la personne n’aura droit qu’à l’ARE.
Après le CSP, que se passe-t-il ? Si l’employé est toujours au chômage, il recevra le montant restant d’AER. Il sera déduit du montant de l’AER auquel le travailleur avait droit aux allocations qu’il a reçues en vertu de la LPA. En outre, l’employé peut recevoir le reste de l’AER immédiatement à la fin du CSP sans délai.
E) Aide et primes en cas de reprise d’emploi
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Subvention de reclassement différentiel (IDR)
Le bénéficiaire du contrat CSP peut être éligible au RDI s’il trouve un emploi avant que le CSP n’atteigne sa fin . Toutefois, les conditions sont dues au paiement du paiement :
- Tout d’ abord, le bénéficiaire de la CFP doit être embauché avant la fin de la CFP.
- En outre, certains termes concernent la rémunération. En fait, ce dernier, en heures de travail équivalentes, devrait être plus petit que celui de son ancien emploi.
- Le bénéficiaire, quel que soit son âge, doit avoir reçu une indemnité pendant plus de 12 mois avant de retourner au travail ou d’être âgé de plus de 50 ans.
- Il doit donc travailler sur un nouvel emploi chez un employeur autre que le précédent.
- Dans le cas d’un CDD, la durée doit être d’au moins 30 jours civils.
- La reprise du travail n’est pas non plus doit permettre le maintien partiel des subventions.
- En outre, il n’est pas nécessaire qu’il soit éligible à une aide à l’acquisition ou au démarrage (Arce).
- Enfin, le bénéficiaire doit se tourner vers le pôle de l’emploi pour en faire la demande.
Cette allocation doit être versée mensuellement pendant une période maximale de 12 mois. Son montant est limité à 50 % des droits restants en vertu de la PSA.
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La prime de reclassification
Mais vous pouvez également bénéficier de la prime de reclassement. Celui-ci est ouvert :
- Pour les personnes qui retournent à une activité professionnelle avant la fin du 10e mois du CSP. Cette activité doit être réalisée dans le cadre d’un CDI, d’un CDD ou d’une TTC d’une durée minimale de 6 mois.
- La personne concernée doit bénéficier de l’ASP et elle est présente dans l’entreprise depuis au moins un an au moment du licenciement pour des raisons économiques. Ce prix ne peut pas être demandé si l’ancienneté est inférieure à un an.
- Votre plan de sécurité professionnel doit avoir été validé.
Cette aide doit être demandée au Pôle Emploi dans les 30 jours suivant la reprise de l’emploi. Il ne s’accumule pas avec l’IDR et équivaut à 50 % des droits restants en vertu de la PSA.
Une première partie de cette aide est versée le lendemain du jour de la reprise, tandis que la seconde est trois mois plus tard si la nouvelle activité se poursuit.
Sources :
Objets : L.1233-65 à 1233-70 du Code du travail relatif au contrat de sécurité au travail