La faillite est un problème courant qui mine la majorité des entreprises. Ainsi, les fiscalistes mènent aujourd’hui un grand débat sur la prédiction de la faillite des entreprises. Ce débat est généralement fondé sur l’analyse économique et financière des entreprises. Découvrez ici quelques études de cas sur la faillite des entreprises.
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Démarche commune et les différentes modalités d’application empirique
Plusieurs fiscalistes se sont basés sur les situations économiques et financières des entreprises pour faire une évaluation sur le risque de défaut des entreprises. Après les études, les différents chercheurs obtiennent les mêmes résultats, alors qu’ils n’ont pas utilisé les mêmes techniques d’évaluation. À la fin de la période d’observation ou d’évaluation, les fiscalistes conservent les données comptables des entreprises dont ils estiment qu’elles sont en situation de faillite. Ces derniers détiennent également les informations des entreprises dont la situation n’est pas du tout critique.
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Les fiscalistes se basent sur ces différentes données pour établir le rapport des risques afin de catégoriser la situation réelle d’une entreprise. Ils ont la possibilité de tirer deux conclusions à la fin de leurs évaluations. Il s’agit de dire si l’entreprise est défaillante ou non défaillante.
La construction de l’échantillon
La construction de l’échantillon permet aux auteurs (les fiscalistes chercheurs) d’être plus efficaces dans la qualité de la prévision proposée. Pour bien conduire les travaux d’évaluation de risques, les fiscalistes sélectionnent une certaine catégorie d’entreprise. Ce qui est d’ailleurs primordial pour la construction de l’échantillon.
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Ils se fondent sur les entreprises sélectionnées pour établir deux échantillons, notamment l’échantillon des entreprises défaillantes et l’échantillon des entreprises non défaillantes. Établir la défaillance d’une entreprise n’est pas une chose facile, car la notion de la défaillance est très complexe. Pour certains auteurs, la défaillance n’est rien d’autre que l’ouverture d’une procédure judiciaire. Par contre, d’autres estiment qu’une entreprise défaillante est une entreprise qui se retrouve dans l’incapacité de payer ses créanciers. Par ailleurs, le comité de Bâle considère que la faillite est une estimation du risque de défaut.
Le risque de défaut est alors considéré comme un manquement d’obligation de la part du débiteur. À cet effet, trois catégories d’entreprise ont été distinguées. Il s’agit des entreprises en situation d’une procédure collective, celles qui ont été reconnues pour un défaut de paiement et les entreprises en situation de faillite. Au final, certaines études révèlent que l’échantillon des entreprises non prospères ou l’échantillon des entreprises en faillites se retrouve dans la même catégorie.
Le choix des ratios explicatifs de la faillite
Il y a trois éléments qui expliquent la situation de faillite d’une entreprise. Il s’agit notamment :
- La rentabilité de l’entreprise
- La structure de son bilan
- La capacité de remboursement
La rentabilité de l’entreprise est un facteur qui participe à l’amélioration de la situation économique et financière de l’entreprise. Elle établit un lien entre le résultat d’exploitation et le capital économique de l’entreprise. C’est pour cela que l’indicateur d’évaluation se focalise sur la rentabilité de l’entreprise pour déterminer la situation économique d’une entreprise. La structure du bilan prend en compte les éléments du passif et les éléments de l’actif d’une entreprise. Elle permet de déterminer les bénéfices ou les pertes d’une entreprise. Par ailleurs, la capacité de remboursement se rapproche plus à la situation économique de l’entreprise. Elle prouve la solvabilité de celle-ci. Si vous avez un problème au niveau de ces éléments, sachez que vous aurez beaucoup de difficultés dans la gestion de l’entreprise.